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La clarinette basse décrite par Berlioz

samedi 7 octobre 2006, par Reboul

[...] Les notes les meilleures sont les plus graves, mais, eu égard à la lenteur des vibrations, il ne faut pas les faire se succéder trop rapidement. M. Meyerbeer a fait prononcer à la clarinette basse un éloquent monologue dans le trio du cinquième acte des Huguenots. Selon la manière dont il (sc. la clarinette basse) est écrit et le talent de l’exécutant, cet instrument peut emprunter au grave le timbre sauvage des notes basses de la clarinette ordinaire, ou l’accent calme, solennel et pontifical de certains registres de l’orgue. Il est donc d’une fréquente et belle application ; il donne d’ailleurs, si on en emploie quatre ou cinq à l’unisson une sonorité onctueuse, excellente, aux basses des orchestres d’instruments à vent.
Hector BERLIOZ, Traité d’instrumentation et d’orchestration

Exemples chez Berlioz : ouverture de Benvenuto Cellini, mesure 66 et suivantes